Aline Boubert

Saint-Louis par Poco
En résidence en janvier et février 2023
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Née à Budapest, Anna Adam est une artiste- chorégraphe franco-hongroise basée à Paris depuis vingt ans. C’est lors de ses études à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris- Cergy qu’elle entame une démarche artistique autour de deux axes : la chorégraphie et l’art communautaire.
Son travail repose sur la transdisciplinarité, le décloisonnement de la recherche et un processus de création collectif et horizontal. Elle signe plusieurs dizaines de performances qui tournent dans des événements et lieux internationaux tels que le Théâtre National de Danse en Hongrie, la foire d’art contemporain de Cologne en Allemagne, le Dance City Theatre Newcastle au Royaume-Uni…
Toutes ses pièces questionnent les différentes facettes de la résistance et de la lutte. Qu’elles soient politiques, sociales, familiales ou personnelles, Anna Adam voit ces combats comme autant de possibilités pour un dépassement de soi, de sa propre détermination, de son courage. Son langage chorégraphique s’inspire conjointement des combats de sport, notamment de la lutte, et de la danse contact, et s’intéresse au dépassement des limites et à l’épuisement des corps.
À La Villa Saint-Louis Ndar, Anna poursuit sa nouvelle création, une pièce intitulé « Right for Fight ». Coproduit avec le BAMP (Bruxelles), ce spectacle se présente comme un « gala de boxe ». Composé de trois duos (« combats ») féminins qui se suivent et qui explorent les différentes dynamiques de la relation amoureuse (attraction-répulsion, harmonie-conflit, joie-blessure…), la chorégraphie s’inspire conjointement de la danse contact et de la lutte. « Right for Fight » souhaite mettre en exergue tout en les dénonçant, les agressions et microaggressions insidieusement dissimulées et trop souvent banalisées, normalisées voire romantisées.
Sa méthodologie de création pour cette résidence repose sur des rencontres (lutteurs, chercheurs, organisateurs de combats, amateurs de lutte, arbitres…), d’actions de médiation (« Le Labo », « Création Partagée ») et de recherches chorégraphiques en relation avec la lutte sénégalaise, et plus spécifiquement avec son étape « d’intimidation », très théâtralisée.

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