Josza Anjembe

Ce que papa aurait dit à Jeanne
En résidence en décembre 2022
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Après une carrière de dix ans dans le journalisme, c’est en 2011 que Josza Anjembe se lance dans le cinéma, avec la réalisation de ses deux premiers essais documentaires, Massage à la camerounaise et K.R.U.M.P, une histoire du Krump en France. En 2016, elle s’attaque à la fiction avec son premier court-métrage, Le bleu blanc rouge de mes cheveux sélectionné pour l’édition 2018 de la cérémonie des César. En 2021, son second court-métrage, Baltringue, connaît le même succès critique.

Aujourd’hui, parallèlement au développement de son premier long-métrage de fiction, nous recevons la réalisatrice à la Villa Saint-Louis Ndar, pour la réalisation de son quatrième documentaire de création intitulé Ce que papa aurait dit à Jeanne. Ce nouveau projet créatif prendra la forme d’une exposition qui proposera un triptyque d’œuvres documentaires, interrogeant la mort comme événement, le deuil comme processus, et le corps comme absence afin d’explorer l’invisible. Se définissant comme un enfant de l’exil, le travail de Josza Anjembe a toujours été empreint de son africanité, devenue comme une urgence après le décès de son père. Dès lors, c’est en envisageant un travail de terrain sur le continent africain, afin de dialoguer avec les populations locales, que l’artiste se lance à la conquête de l’histoire de son père et de son grand-père pour comprendre la sienne.

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